Cette histoire raconte "Hajjeh Tata", une femme qui a hérité du don de la poésie de son grand-père et qui est devenue célèbre pour ses vers improvisés et ses joutes poétiques dans des formes traditionnelles comme l’«Ataba» et la «Mijana». Bien qu’elle n’ait jamais eu la chance d’aller à l’école, car la société privilégiait l’éducation des garçons, elle a fait de la vie elle-même sa salle de classe.
Elle éprouve un profond regret de ne pas avoir appris à lire ou à écrire, mais elle a transmis son amour de la connaissance à ses enfants, les instruisant et célébrant leurs réussites scolaires.
Au-delà de la poésie, elle est également admirée dans sa communauté pour son talent en boulangerie, son pain et ses plats traditionnels faisant partie intégrante de son identité. Pour Hajjeh Tata, l’éducation est aussi essentielle que le pain quotidien, et la poésie est son moyen d’exprimer la sagesse, la résilience et la dignité de la voix des femmes dans la société.